Karl Marx et la société universelle

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  • Dernière modification de la publication :septembre 12, 2024
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Dans l’agenda des politiques nationales ou transnationales, l’explication globale de l’histoire humaine a été et demeure une lutte perpétuelle des classes. Ainsi, chez Marx, il s’agit d’un bilan du sens de l’histoire des relations internationales qui porte sur la combinaison universalisme et révolution. Par conséquent, dans la société préindustrielle, l’essentiel de cette lutte se cristallisait autour des maîtres contre esclaves, serfs contre seigneurs, à l’époque industrielle, de la caste bourgeoise contre le clan des prolétaires. À l’ère contemporaine, fondée sur une société capitaliste et marquée par la mondialisation des politiques économiques, commerciales, il s’agit plutôt, des multinationales, des cosmocrates, des pays industrialisés contre des groupes minoritaires opprimés, des peuples méprisés, des pays moins industrialisés. Dès lors, à l’ère industrielle, dans le souci de parvenir à une société juste qui marquerait le « stade final de l’histoire », Marx proposait une société universelle sans classe. À notre ère, sous l’égide des politiques des institutions internationales, le projet marxiste, malgré ses quelques insuffisances, demeure encore non obsolète. Cet article propose une réévaluation, en lien avec l’idéologie marxiste, de la politique des institutions internationales actuelles.

Mots clés : lutte des classes, société universelle, histoire, socialisme, capitalisme.

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